La pollution atmosphérique, surtout lié au gaz d’échappement, est responsable de multiples affections respiratoires en plus de participer au réchauffement de la planète. Il s’agit donc d’un véritable enjeu planétaire de développement durable. Pour faire face au problème de la pollution de l’air, la France a mis sur pied la vignette Crit’air ou “Certificat qualité de l’air” afin d’encourager les automobilistes à opter pour les véhicules les moins polluants. C’est quoi exactement la vignette Crit’air, comment s’en procurer et quel est son rôle ?
Quelle utilité pour la Vignette Crit’air
La vignette Crit’air est un autocollant sécurisé qui se pose sur le pare-brise d’un véhicule. Elle permet la classification des véhicules en fonction de leur impact sur l’environnement, favorisant ainsi les véhicules qui polluent le moins. Plusieurs types de véhicules sont concernés. On peut notamment citer : les deux-roues, les tricycles et quadricycles, les utilitaires, les véhicules particuliers, etc. Par contre, les véhicules de collection, les véhicules d’urgence, les engins agricoles ou de chantiers, certains véhicules de transports de marchandises, ne sont pas concernés. Mais à titre général, on distingue deux types de véhicules pouvant bénéficier d’une dérogation : les véhicules disposant d’une carte de stationnement pour personnes handicapées et ceux possédant un certificat d’immatriculation de collection.
Posséder cette vignette n’est pas une obligation, sauf dans les cas où on doit circuler et stationner dans les zones à circulation restreinte (ZCR) ou conduire lorsque la circulation alternée est instaurée lors des pics de pollution.
Les différentes vignettes Crit’air
Plusieurs critères entrent en ligne de compte dans l’établissement de la vignette. On peut citer entre autres :
- le type de véhicule (voitures particulières, deux-roues, véhicules utilitaires légers…) ;
- la motorisation du véhicule (essence, électrique, hybride, diesel)
- la norme européenne d’émissions polluantes ou norme euro.
Signalons que les véhicules les plus polluants n’ont pas droit à la vignette tandis que les véhicules entièrement électriques, qui sont donc non polluants, se voient attribuer leur propre vignette, qui est de couleur verte.
Il existe 2 classifications du certificat qualité de l’air. Celle des voitures et les utilitaires légers et celle des véhicules à deux roues, des tricycles et quadricycles à moteurs.
Comment obtenir son Certificat qualité de l’air ?
Pour obtenir sa vignette Crit’air, il faut faire une demande via le site du gouvernement mais avant, il faut se référer à l’outil de simulation mis en place par le gouvernement afin de savoir à quelle catégorie appartient son véhicule. Une fois la demande faite et validée, un email justifiant la classe environnementale de la vignette est envoyé au client.
Celui-ci reçoit après 7 à 10 jours, par la poste, son Certificat Qualité à l’adresse mentionnée sur sa carte grise. Il est donc important, en cas de déménagement, de mettre à jour l’adresse indiquée sur la carte grise avant de commander un certificat Crit’air. Le coût de la vignette critair est de 3,62€ et prend en compte les frais de fabrication, de maintien et d’envoi.
Conditions d’utilisation du Certificat qualité de l’air
Sur les voitures ou les poids lourds, le macaron coloré est apposé à l’intérieur, précisément sur la partie inférieure droite du pare-brise, face recto tournée vers l’extérieur. Pour les véhicules à deux roues et les tricycles, la vignette est collée sur la fourche.
Plusieurs lois régissent l’utilisation du Certificat qualité de l’air. Sachant que la catégorie d’un véhicule ne peut changer, il est possible d’utiliser aussi longtemps que possible une vignette, à condition qu’elle reste lisible parce que l’utilisation d’une vignette illisible est passible de sanctions. Sont aussi sanctionnés l’usage de vignette mal apposée, l’usage de fausse vignette ou ne répondant pas aux caractéristiques du véhicule, un stationnement en zones à circulation restreinte sans vignette Crit’air pour un véhicule n’ayant pas une dérogation, un non-respect des restrictions de la circulation en zones à circulation restreinte et de la circulation différenciée.