La pollution dans les grandes villes est de plus en plus fréquente de nos jours. En réalité, beaucoup d’éléments sont à la base ce phénomène. Et parmi eux, les véhicules à moteurs thermiques comme les voitures, les motos ou les camions sont particulièrement mis en cause. Pour lutter contre les pics de pollution, les autorités locales prennent certaines dispositions réglementaires qui conduisent à l’instauration de certaines mesures dont celle de la circulation alternée. Qu’est-ce que la circulation alternée et quelle est son utilité ?
C’est quoi la circulation alternée ?
On ne saurait expliquer l’utilité de la circulation alternée sans apporter une définition de ce que c’est en réalité. Il s’agit d’une mesure mise en place pour faire face au flux de pollution dans les grandes agglomérations. La circulation différenciée, à travers ses règles, permet une limitation de la circulation des voitures par rapport à leur immatriculation. Ainsi uniquement les véhicules légers, autrement dit les deux roues, les voitures et les scooters équipés d’un moteur essence ou diesel sont concernés par cette mesure. Malgré tout, il existe quand-même certaines exceptions qui offrent la possibilité à quelques usagers de circuler librement pendant la circulation alternée.
Le non-respect des règles de la circulation alternée est considéré comme une infraction au code de la route et est sanctionné par une contravention de 2ème classe. En France, la circulation différenciée a été appliquée six fois, donc pendant 16 jours en 2 ans de 2017 à 2019. La première fois en France a été du 23 au 26 Janvier 2017. Elle a aussi été déclenchée une deuxième fois le 22 Juin 2017. Ensuite une troisième fois du 25 au 27 Juillet 2018, une quatrième fois du 06 au 07 Août 2018, une cinquième fois le 27 Février 2019 et enfin, une sixième fois du 26 au 30 Juin 2019.
À quel point la circulation alternée est-elle utile ?
Malgré la mauvaise compréhension de certains par rapport à l’application de la circulation alternée, cette mesure est bien efficace. En effet, elle est mise en place pour réduire le pic de pollution en n’autorisant que la circulation des voitures dites « propres ». Pour reconnaître ces véhicules privilégiés, il existe plusieurs options. Parfois c’est une simple vignette qui est posée sur le pare-brise. D’autres fois, ce sont des certificats de différentes couleurs. Toutefois, quelle que soit la forme, le principe est officiel : les véhicules sont classifiés selon leurs émissions de CO2.
Avec la circulation alternée, on retrouve d’un côté les voitures électriques et les hybrides rechargeables (classées vertes) qui pourront circuler sans difficultés dans le centre-ville. D’un autre côté, il y a les véhicules répondant aux nouvelles règles anti-pollution qui peuvent eux aussi rouler à n’importe quel moment. Ces modèles qui sont neufs ne sont commercialisés que depuis 2019. Les vieilles voitures sont interdites par la loi de la circulation alternée les jours où la pollution est avancée. Quand cette mesure n’est pas respectée, les contrevenants encourent un certain nombre de sanctions.
Les sanctions en cas de non-respect de la circulation alternée
L’une des sanctions qui s’applique lors du non-respect de la circulation différenciée est le paiement d’une amende. En effet, toute infraction est passible d’une contravention de 2ème classe. Cela sous-entend une amende de 22 euros quand elle est automatiquement payée et de 35 euros quand elle est réglée après trois jours. Ensuite, le conducteur est renvoyé vers son lieu d’origine sous menace de voir son véhicule confisqué ou mis en fourrière. Pour que la mesure de la circulation alternée soit respectée, une centaine de points de contrôle et environ 750 personnes sont mobilisées par la préfecture de police. Il ne faudrait donc pas être surpris de voir des officiers en uniforme ou non, fixes et mobiles à l’entrée de Paris par exemple, sur les derniers kilomètres des grandes voies menant à ladite ville. On retrouve aussi ces officiers dans les autres communes de la France concernées par l’interdiction.